Il y a deux ans la guerre d’invasion de la Russie en Ukraine, aux portes de l’Union Européenne, révélait la fragilité de notre sécurité en Europe. Dans une précédente tribune nous avions souligné le caractère illégal de l’agression russe en Ukraine, en violation du droit international.
Retrouvez la tribune du mois de mars
Le 7 octobre dernier, l’attaque terroriste commise par le Hamas sur le sol d’Israël, avec la prise de nombreux otages israéliens, déstabilisait à nouveau le Proche Orient. L’action militaire d’Israël dans la bande de Gaza, la montée des tensions dans la région, les risques d’escalades qui s’en suivent sont très préoccupantes.
La multiplication des conflits, des crises, impose de défendre et faire valoir des principes fondamentaux. La France et son gouvernement le font en défendant la souveraineté des Etats et la protection des populations, en mettant en avant que le droit doit toujours l’emporter sur la force, en luttant contre le terrorisme. Mais dans un monde bousculé par ces différentes crises, les européens doivent agir collectivement, s’ils veulent garantir leur sécurité, maintenir la paix qui a prévalu depuis plus de soixante dix ans au sein de l’Union Européenne. L’agression de la Russie contre l’Ukraine a permis de prendre la mesure de cette nécessité.
Depuis deux ans, les 27 pays européens ont apporté leur soutien à l’Ukraine : soutien diplomatique et militaire, aide économique et humanitaire, soutien plus large encore en décidant l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Ukraine à L’Union Européenne. Ce soutien s’impose car une victoire de la Russie mettrait en danger la sécurité du continent européen. Et pourtant au sein de l’Europe certains remettent en cause ce soutien : c’est clairement le cas du Président hongrois Viktor Orban. C’est aussi celui des partis d’extrême droite dans différents pays, notamment en France, qui se retrouvent dans une alliance au sein du parlement européen, qui partagent des positions pro-russes et veulent moins d’Europe. En juin prochain, lors des élections des députés au Parlement européen, faisons barrage à ces partis d’extrême droite.
Venez échanger avec nous le samedi de 10 à 12h au 1er étage de l’Espace Galilée, 9 rue Galilée.
- C.CARCONE, JP.HUTEAU
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