L’été 2022 installe de nouveaux records de température et de sécheresse. Les images des feux détruisant des milliers d’hectares de végétation dans des zones géographiques habituellement peu touchées par des températures élevées, nous ont tous sidérés par l’ampleur des dégâts et devraient terminer de convaincre les derniers sceptiques de l’impact de l’activité humaine sur le dérèglement de notre climat.
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Ces enjeux nécessitent une implication totale de l’Etat dans la mise en œuvre d’une stratégie climat et bas carbone, des collectivités locales qui doivent de toute urgence montrer l’exemple et des citoyens qui doivent changer leur mode de consommation et de déplacement. Tout le monde est concerné et doit agir concrètement.
Nous apprécions tous notre cadre de vie, notre ville fleurie, les espaces verts mis à notre disposition. Nous avons été nombreux à apprécier les degrés en moins offerts par la densité de la végétation du Parc départemental Henri Sellier ou la proximité de l’étang Colbert. Pourtant, le développement de la ville continue d’aller à l’inverse : on nous affirme que la nouvelle Cité Jardin, bien que deux fois plus dense que l’actuelle, est conçue en faveur de la qualité de vie, tous ces immeubles massifs nous laissent perplexes… Il est indispensable de repenser notre politique de la ville avec pour seuls axes le développement durable et la qualité d’usage.
Moins de projets immobiliers, créer de réels îlots de verdure au sein de tous les futurs projets permettant à la fois le refroidissement et la biodiversité, être exemplaire par les exigences environnementales des constructions (obtention indispensable de labels, utilisation de matériaux biosourcés), utiliser des énergies renouvelables, arrêter les abatages des arbres, source de vie pour de nombreux écosystèmes. Sur tous ces points, notre commune a encore beaucoup de progrès à faire.
A l’heure où les fontaines continuent d’offrir leur spectacle tandis que les agents municipaux doivent arroser tous les matins sans relâche pour maintenir notre ville fleurie, il est urgent de réfléchir à notre gestion de l’eau sur la commune et à des plantations mieux adaptées et plus résistantes à nos climats en mutation. En France, moins de 1% des eaux usagées sont traitées contre 8% en Italie et près de 15% en Espagne. Il est vrai que les infrastructures sont coûteuses mais que voulons-nous pour nos enfants et notre futur ?
Enfin, nous vous rappelons que nous serons présents, à votre écoute, le samedi 3 septembre de 10h00 à 12h00 à l’Espace Galilée.
- C.CARCONE, JP.HUTEAU
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