Le 24 avril dernier, Emmanuel Macron a été réélu Président de la République Française. En tant qu’élus de la Majorité Présidentielle, nous sommes évidemment très satisfaits de ce cette réélection et remercions les 9 586 électeurs Robinsonnais (soit près de 71% des votants) qui ont apporté leur suffrage à Emmanuel Macron. Nous sommes bien conscients que ce résultat n’est pas un plébiscite et c’est avec humilité que nous l’analysons. Nous remercions tous les bénévoles, agents municipaux et élus qui assurent, durant de longues heures, la tenue des 21 bureaux de vote de notre ville.
Retrouvez la tribune du mois de juin
A l’heure où nous écrivons ces lignes, d’autres élections électorales sont en cours pour élire nos représentants à l’Assemblée Nationale, des échéances fondamentales pour la vie démocratique de notre pays.
Durant les deux tours de l’élection présidentielle, un fait nous a particulièrement marqué : le taux d’abstention. La démocratie repose sur la souveraineté du peuple à travers la participation directe des citoyens à l’exercice du pouvoir par le vote. Réfuter cette capacité à se faire représenter, accepter de se faire gouverner par des élus que l’on n’aurait pas voulus! Pourquoi un tel désamour de la politique ?
Le vote est devenu un droit dont on dispose à sa guise alors que naguère il était considéré comme un devoir civique. Mais ce vote de « devoir » parle peu aux plus jeunes pour lesquels il n’est qu’un moyen d’action parmi d’autres, comme manifester, pétitionner, se mobiliser sur Internet etc…
D’autres raisons peuvent être évoquées:
– par ce que l’enjeu n’est pas bien perçu. Or s’il n’est pas bien compris, c’est soit parce qu’on ne les a pas assez expliqué. Soit parce qu’on a le sentiment que toutes les solutions se ressemblent et donc pourquoi choisir entre elles ? Il y a derrière chaque candidat, une idéologie, un cap écologique et économique. Tout cela produira inévitablement des politiques bien différentes selon le candidat choisi.
– par sentiment d’impuissance : mon vote ne changera pas le cours des choses. Parce qu’on n’a pas compris que chaque vote mis bout à bout fait advenir une politique et qu’on oppose le vote à d’autres moyens plus radicaux et soi-disant plus efficaces (comme les manifestations de rue) alors que tous les moyens sont complémentaires.
– Il y en a d’autres plus inavouables : la paresse de s’informer, de se déplacer, il y avait piscine ou poney…
Ne pas voter tue la Démocratie.
- C.CARCONE, JP.HUTEAU
contact@soufflenouveau-plessis-robinson.com