En 2021, nous pressentions que les masses financières et l’équilibre du budget étaient essentiellement constitués par les activités immobilières et foncières… Et nous avions vu juste. En 2022 bis repetita !
Retrouvez la tribune du mois de mai
Avant chaque conseil municipal, se tient une commission d’élus municipaux qui permet (en théorie) d’échanger et de faire des propositions sur les points prévus à l’ordre du jour.
Nous étions donc présents à la dernière commission relative aux finances du 12 avril. Nous avons voulu savoir quel était le bilan des coûts et recettes engendrés par la crise sanitaire, obtenir des précisions sur l’augmentation des charges du personnel, sur le nombre de cessions immobilière attendues, sur le détail de l’augmentation des produits de gestion courante. Il nous a été indiqué que certains salaires des agents avaient évolués, que des recrutements dans les secteurs prioritaires avaient été engagés mais qu’il était difficile d’établir un chiffrage précis pour mesurer les effets financiers liés à la crise de la COVID. Bref, pas de réponses précises et chiffrées sur les conséquences financières pour notre commune !
Nous avons également demandé d’établir un calendrier budgétaire plus adapté : à savoir analyser la gestion de l’année précédente -traduite par le compte administratif- avant d’étudier le budget prévisionnel. A l’heure actuelle, on étudie un budget sans lien avec la réalité de l’année précédente. Il nous été répondu qu’il était plus simple de travailler ainsi et que c’était le mode de fonctionnement dans notre ville…un mode de fonctionnement quelque peu dépassé et de moins en moins appliqué par les autres villes !
Les orientations budgétaires présentées s’inscrivent encore dans la droite ligne d’une volonté de densification de notre commune. Les projets urbains, toujours aussi colossaux, pourraient aussi être risqués dans une conjoncture économique plus incertaine et mouvante… Une grande partie des finances de la ville sont tributaires de phénomènes qui nous dépassent ! La crise sanitaire et la guerre en Ukraine nous prouvent que nous vivons dans une période d’incertitude économique.
Au moment des refinancements de dettes, il ne faudrait pas que les taux aient augmenté, car alors, la situation financière de la ville deviendrait très critique.
Lors du denier conseil municipal du 14 avril nous n’avons pas approuvé le budget présenté. Toutefois, nous avons voté favorablement pour les subventions attribuées aux associations Robinsonnaises.
- C.CARCONE, JP.HUTEAU
contact@soufflenouveau-plessis-robinson.com
