La société française est sensibilisée à la question des violences faites aux femmes, aux hommes et aux enfants dans la sphère privée. En 2019, 146 féminicides ont eu lieu en France. Plusieurs collectivités des Hauts-de-Seine ont signé une convention avec la Préfecture et une compagnie de taxis pour permettre aux femmes victimes de violences d’aller gratuitement faire constater leurs blessures. Notre ville n’est pas, à date, cosignataire de cette convention. C’est pourquoi, nous demandons à la municipalité d’y participer.
Retrouvez notre tribune du mois de décembre relative aux violences faites aux femmes.
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Depuis le 1er janvier 2020, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, 82 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint. Ces tristes chiffres sont une réalité quotidienne.
Les violences au sein du couple sont la manifestation d’un rapport de domination que l’auteur instaure sur sa victime et qui se traduit par des agressions physiques, sexuelles, psychologiques, verbales ou encore économiques. Les violences au sein du couple diffèrent des disputes ou conflits conjugaux dans lesquels deux points de vue s’opposent dans un rapport d’égalité. Ces violences ne sont pas cantonnées à une seule catégorie socio-professionnelle.
La période de confinement à l’hiver dernier a vu augmenter le nombre d’agressions majoritairement envers les femmes et les enfants, + de 30% de
signalement effectué. La phase de re-confinement que nous vivons actuellement va probablement encore augmenter le nombre de violences conjugales. Lorsque cela survient, les victimes doivent trouver le courage de pousser la porte d’un commissariat. (celui de Clamart pour nos habitant.e.s) pour porter plainte et faire constater leurs coups et blessures, étape indispensable de la procédure. Pour notre département, l’unité médico-légale compétente en la matière se trouve à l’hôpital de Garches.
Plusieurs collectivités des Hauts-de-Seine ont signé une convention avec la Préfecture et une compagnie de taxis pour permettre aux femmes victimes de violences d’aller gratuitement faire constater leurs blessures.
Notre ville n’est pas, à date, cosignataire de cette convention. C’est pourquoi, nous demandons à la municipalité d’y participer.
Enfin, pour apporter aide et conseil aux victimes, un portail de signalement gratuit et anonyme a été mis en place 24h/24 et 7j/7 sous la forme d’un « chat» avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé : www.arretonslesviolences.gouv.fr
La solidarité envers chacun doit être la préoccupation majeure de tout élu.